La reconnaissance de la victime, en tant que personne humaine blessée dans son intégrité physique et/ou psychique, ou comme acteur au procès pénal... > Lire la suite
La reconnaissance de la victime, en tant que personne humaine blessée dans son intégrité physique et/ou psychique, ou comme acteur au procès pénal consécutif à la victimisation subie, apparaît aujourd'hui incontestable.
D'une manière de plus en plus convaincante, les travaux développés dans la lignée des premières recherches sur la névrose traumatique indiquent que la confrontation à un événement extérieur, aussi soudain que brutal, provoque des bouleversements importants chez la personne qui le subit.
Il apparaît alors essentiel que la prise en charge des victimes soit globale. A partir du diagnostic généraliste posé par les Services d'Aides aux Victimes, l'accompagnement social, psychologique et judiciaire de la victime doit être immédiatement - et aussi longtemps que les besoins l'exigent - mis en œuvre dans le cadre d'une justice authentiquement restaurative.