Nos rêves, camarades - Infirmes mémoires

En Touraine, dans les pays de vignes, on est de gauche. La Libération aidant, Gérard Belloin adhère au PCF. Le Parti devint toute notre vie. Pourquoi, dans les années 50, ses rêves se sont-ils appelés Staline ? Pourquoi le dévouement d'une génération pour des causes justes fut-il accompagné de tant d'aveuglement ? Pourquoi le meilleur coexista-t-il avec le pire ? Gérard Belloin connaît le Parti de l'intérieur.
Il s'interroge sur les phénomènes de croyance et de pouvoir que produit toute structure politique, à rencontre, souvent, des meilleures intentions. Ce serait plus rassurant si je disais que j'ai été un salaud ou que j'ai été trompé. Mais ce n'est ni l'un ni l'autre. Réflexion sur le passé en prise avec les interrogations nées chez les communistes au printemps 1978, ce livre est aussi un voyage aux sources de l'imaginaire et du langage.