Enquête au sein du mystérieux marché de l'art... L'intrigue débute par l'assassinat, dimanche 18 juillet à 8h30, d'un restaurateur de tableaux mondialement... > Lire la suite
Enquête au sein du mystérieux marché de l'art... L'intrigue débute par l'assassinat, dimanche 18 juillet à 8h30, d'un restaurateur de tableaux mondialement connu pour ses recherches sur les pigments utilisés par Le Caravage. Son corps git, bras en croix, décapité, sur la plage arrière d'un navire appareillant depuis Ajaccio vers Marseille. Cet expert escortait cinq toiles du Musée Fesch, d'une valeur de 6 millions d'Euros, pour consolidation des cadres et divers rafistolages dans ses ateliers phocéens. Mon personnage principal surnommé par sa hiérarchie Carl le Mat, colonel du GIGN, est en congé annuel au moment des faits. Il se retrouve seul policier à bord et sans aucun mandat officiel pour enquêter. Qu'à cela ne tienne, il récupère le maximum d'indices avant que le « Napoléon Bonaparte » ne ré-accoste. Un « flic cafteur de truands » ne tarde pas à compliquer la tâche des policiers de la JIRS d'Ajaccio enfin parvenus sur le bateau. La victime n'est pas celle escomptée par les commanditaires du tueur. Deux affaires se superposent. Trois pistes parmi les plus grands collectionneurs mondiaux restent à explorer.Un thriller inspiré de faits réels et qui emmène les lecteurs de l'île de Beauté à la cité phocéenne !EXTRAITLe colonel Carl le Mat, diminutif de Charles Matthieu, excédé l'instant d'avant par les pétarades de la moto, était venu se détendre dans le salon de réception pour saluer ses anciens copains de lycée promus officiers de marine. Le commandant de bord, alerté par le personnel de faction à l'arrière du navire prévient son ami colonel du drame. C'est au pas de course que l'officier du GIGN se dirige vers le pont, bondé, de la paillotte. La carte tricolore qu'il exhibe, de droite et de gauche, pour se frayer un passage dans la foule hypnotisée ne lui est d'aucun secours. En vain, personne ne le calcule. Les gens agglutinés, les uns derrière les autres, font barrage. Un des garçons du bar, prénommé Antoine, se meut péniblement dans son sillage et l'apostrophe par de curieuses onomatopées:- C'est à-à-à-à . rien . y-y-y-y .- Y-a-t-il eu des détonations ? demande le colonel.- Au-au-au-aucune !- Comment ça, aucune ? T'en es sûr ?- Cer-cer-certain, Mon Colonel. J'astiquais le-le-le zinc du bar, juste derrière, avec Tous-Tous-Toussaint. Le corps est venu s'abattre, à deux mètres. Devant, deux mètres, devant. devant. devant ! répète-t-il à n'en plus finir, en désignant le point de chute d'un index tétanisé.À PROPOS DE L'AUTEURNé de père et de mère corses, Jean-Pierre Simoni a eu la chance d'étudier la médecine à la faculté de Marseille. Après trois décennies d'activité, comme médecin omnipraticien dans les collines de Pagnol, il se consacre à l'écriture en dehors de ses obligations familiales.