Le 16 mars 1955, après avoir écrit à son ami Jacques Dubourg: « Je n'ai pas la force de parachever mes tableaux », Nicolas de Staël monte sur la... > Lire la suite
Le 16 mars 1955, après avoir écrit à son ami Jacques Dubourg: « Je n'ai pas la force de parachever mes tableaux », Nicolas de Staël monte sur la terrasse de son atelier et se précipite dans le vide. Un tel agir participe-t-il lui aussi de l'inachèvement ?Jean-Louis Sous convoque ici le tableau Le Grand Concert, mais surtout la correspondance personnelle du peintre, moins pour interpréter un acte suicidaire que pour faire résonner ce qui a pu orchestrer sa réalisation.
Jean-Louis Sous exerce la psychanalyse a` Angoule^me. Il a publie? chez Epel L'Enfant suppose? (2006) et Nicolas de Stae?l. Porte?es d'un acte (2015); aux Cahiers de L'Unebe?vue Les P'tits Mathe`mes de Lacan (2000).