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Sur la base de son livre : La nuit finit à Tours, depuis longtemps épuisé, Jean Fréville a écrit, pour le quarantième anniversaire du Congrès de Tours, un ouvrage qui retrace de façon plus fouillée, mais aussi vivante, les luttes d'où est sorti le Parti communiste français. « Né du feu de la guerre, du feu de la Révolution russe, du feu intérieur qui, depuis Babeuf, a embrasé des milliers de révolutionnaires français, tombés pour l'émancipation des travailleurs, le Parti communiste français répond à une exigeance de l'Histoire. Il a renoué le fil brisé de la grande tradition socialiste. » De la « Belle Époque », où les conditions de vie étaient si dures pour la classe ouvrière, et qui se termine par l'assassinat de Jaurès, et l'effondrement de la IIe Internationale, le récit conduit, à travers les drames de la guerre, jusqu'au réveil du mouvement ouvrier, stimulé par la Révolution d'Octobre. La lutte pour les revendications immédiates se conjugue avec le combat contre l'intervention armée en Russie. Les grèves, la révolte des soldats et des marins de la mer Noire, l'élan qui soulève le peuple de France, ont leur conclusion politique dans le Congrès de Tours. D'une lecture facile et attrayante, plein de faits et d'enseignements, écrit avec une rigueur et une sûreté d'information qui n'exclut pas la passion militante, Né du feu s'adresse non seulement à ceux qu'émeuvent les épisodes tragiques - ou admirables - de cette période de guerres et de révolutions, mais à tous ceux qu'intéressent la politique, et aussi aux hommes de bonne foi qui veulent - à notre époque troublée où se décide l'avenir - se faire une idée exacte du mouvement des idées et des luttes sociales au XXe siècle.