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En globalisant le revenu moyen par tête d'habitant, l'étendue des libertés démocratiques, le climat exceptionnel de leur pays, qui se caractérise par les quatre saisons bien distinctes, les Français sont le peuple le plus heureux du monde. Généralement, ils n'en ont pas conscience. Dans la minorité qui en est convaincue, beaucoup le nient pour de basses raisons électorales. Ils cultivent la morosité des masses, en s'adonnant aux mensonges, dont le plus choquant est celui qui consiste à proclamer « la misère croissante des travailleurs », bien que leur pouvoir d'achat - fait unique dans l'histoire des générations - ait plus que doublé au cours des dix dernières années. En tête de ceux qui se livrent avec frénésie à dresser les réquisitoires les plus fallacieux, Gabriel Taïx distingue François Mitterrand. Il l'accuse de s'être emparé de l'héritage sacré du socialisme, sans être capable de le faire prospérer. Dans « Monsieur Mitterrand, vous n'êtes pas socialiste », Gabriel Taïx, militant socialiste, qui a assumé des responsabilités importantes auprès des ministres socialistes sous la IVe République, trace la route que le socialisme doit ouvrir à l'ère atomique, pour défendre la paix et promouvoir l'affranchissement des hommes. Celle proposée par François Mitterrand et ses alliés du Programme commun est truffée de mines par les spécialistes formés à l'Université bolchévique de Moscou. Elle est jalonnée par trop de misères, de malheurs et pourquoi pas la guerre civile. L'auteur conclut en annonçant qu'à l'issue d'une victoire électorale du Programme commun, on ne trouverait pas Franklin Roosevelt et un New Deal mais, à coup sûr, Kerensky couvant une vipère stalinienne. Dans la galerie des ancêtres, on ne peut imaginer un seul instant que le portrait de François Mitterrand voisine avec celui de Jean Jaurès et de Léon Blum.