L'inépuisable intérêt qu'offrent les souvenirs d'enfance est indéniable, témoins les nombreux auteurs qui y ont consacré une partie de leurs ouvres.... > Lire la suite
L'inépuisable intérêt qu'offrent les souvenirs d'enfance est indéniable, témoins les nombreux auteurs qui y ont consacré une partie de leurs ouvres. Vertes années, que de charmantes évocations, que d'émouvantes confessions ! Il semble qu'à se raconter, à se pencher sur un passé lointain, l'homme se délivre d'un message, épure sa personnalité et se l'explique à soi-même. De ses souvenirs d'enfance, Paul-Henri Paillou a eu l'ingénieuse idée de composer un film, et il faut en louer le découpage. Chaque séquence est un tout, une scène complète, avec sa forme particulière, son accent et sa langue. C'est un tableau gardant sa couleur propre, son action, son drame, et l'ensemble n'en demeure pas moins cohérent, bien que divers, successivement drôle ou émouvant, pathétique ou documentaire, cocasse ou gaulois. Mais il faut dire, qu'en vrai Méridional, l'auteur a voulu que les touches de couleur chaudes et riantes y dominent.