Coppet, jeudi 28 juillet.
Je suis parti de Paris pour Coppet avec madame d'Haussonville le 27 juillet par le train du soir. Nous avons croisé plusieurs... > Lire la suite
Coppet, jeudi 28 juillet.
Je suis parti de Paris pour Coppet avec madame d'Haussonville le 27 juillet par le train du soir. Nous avons croisé plusieurs convois de troupes, à Dijon, à Mâcon et, à Ambérieux, quelques détachements de soldats isolés qui allaient rejoindre leur corps. Ces troupes paraissaient animées et fort joyeuses d'entrer en campagne. L'attitude des populations, celle des employés des gares (autant du moins qu'il est possible de juger par les yeux des sentiments d'un pays que l'on traverse à toute vitesse) m'a semblé calme, réfléchie, un peu soucieuse, en tout cas, fort différente de celle des habitants de la capitale.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.