Alain Farah est né à Montréal en 1979 de parents libanais d'Égypte. Il publie en 2004 au Quartanier un livre de poésie, Quelque chose se détache du port, pour lequel il est nominé au Prix Émile-Nelligan. En 2005, il s'installe temporairement en France, où il poursuit des études doctorales à l'École Normale Supérieure. À son retour au Québec en 2008, il publie au Quartanier Matamore no 29, premier roman salué par la presse pour son audace formelle et sa force critique.
Ce roman sera publié deux ans plus tard à Paris chez LaureLi (Léo Scheer) et se méritera des critiques élogieuses dans Le Monde et Libération. _x000D_
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En 2009, l'Université McGill l'embauche comme professeur adjoint. Il succède à Yvon Rivard et enseigne la création littéraire de même que la littérature française contemporaine, son domaine de spécialité. En 2013, sa thèse de doctorat, consacrée à Nathalie Quintane et à Olivier Cadiot, paraît en France chez Classiques Garnier, sous le titre Le gala des incomparables.
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En 2011, Radio-Canada lui a proposé une chronique à l'émission littéraire Plus on est de fous, plus on lit ! qu'il tient toujours. Il y présente des classiques de la littérature, dans une forme acrobatique qui mêle le récit autobiographique, le monologue fou braque et l'essai littéraire. Il a livré près de 50 chroniques jusqu'à maintenant. _x000D_
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Pourquoi Bologne, paru à l'automne 2013 au Quartanier, est son quatrième livre.