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« Il y avait un piano dans la maison. Bien que désaccordé, il faisait quelquefois mes délices. Ne connaissant pas les vieilles chansons que me demandait de jouer ma grand-tante, je me suis fait un jour appeler « grand couillon ». Le compliment m'est allé droit au cour : je connaissais bien sûr la haute teneur affectueuse que cette expression revêt dans nos contrées... »
Sans détour et sans fard, l'auteur nous invite ici sur les chemins de soleil qui ont illuminé son enfance provençale. C'est gai ou triste, souvent pétillant et toujours émouvant. A chaque détour, c'est un peu de notre propre enfance que nous rencontrons ...