L'imagination fantastique de Félicien Rops l'amène parfois jusqu'au morbide. Si l'artiste fut maudit - ses audaces firent scandale à l'époque -, c'est... > Lire la suite
L'imagination fantastique de Félicien Rops l'amène parfois jusqu'au morbide. Si l'artiste fut maudit - ses audaces firent scandale à l'époque -, c'est pour avoir traité avec raffinement des thèmes réputés vulgaires, et mené ainsi une analyse impitoyable et parfois amère des faux-semblants et des conventions sociales. Férocité de fond et de forme que l'on retrouve dans ses écrits, qui jouent sur un très large clavier.
Graveur, Félicien Rops (Namur 1833 - Corbeil-Essonnes 1898) fut aussi dessinateur et peintre. Il illustra les ouvres de maints écrivains de la fin du XIXe siècle : Barbey d'Aurevilly, Baudelaire, De Coster, Mallarmé, Péladan, Verlaine... Fondateur du périodique Uylenspiegel en 1856, il y publia ses premières lithographies. Paysagiste paisible et délicat, graveur satirique puis licencieux, il ouvrit la voie à Ensor par certaines mascarades et un certain vocabulaire de dérision.