Dès ses premières critiques littéraires, Maurice Blanchot a commenté les plus grands écrivains allemands : Kafka, Thomas Mann, Rilke, Goethe, Eckermann,... > Lire la suite
Dès ses premières critiques littéraires, Maurice Blanchot a commenté les plus grands écrivains allemands : Kafka, Thomas Mann, Rilke, Goethe, Eckermann, Hölderlin, Nietzsche, Musil, Broch, Hesse, Celan... Blanchot a toujours lu en allemand. Il connaît parfaitement la philosophie de Hegel à Heidegger, de Scholem à Adorno, ainsi que les ouvres critiques de la littérature et la philosophie allemandes. La plupart de ses ouvres portent d'ailleurs les traces de la culture allemande : les romantiques pour l'écriture fragmentaire, Kafka pour les premiers romans, ou encore Thomas Mann pour certains motifs littéraires. Il n'est pas rare en fait de trouver dans les romans ou les récits de Blanchot des citations à peine réécrites de certaines ouvres germanophones. Cet ouvrage a pour intention de faire le point sur ces correspondances de pensée tout en insistant sur des auteurs plus secondaires pour Blanchot comme Maître Eckhart, Leibniz, Novalis, Heidegger, Wittgenstein, Schelling, Benjamin, Freud...