"Vers 1500 un assassinat ou un empoisonnement n'inspiraient pas la même horreur qu'ils inspirent aujourd'hui (Préface de la Chronique du temps de Charles... > Lire la suite
"Vers 1500 un assassinat ou un empoisonnement n'inspiraient pas la même horreur qu'ils inspirent aujourd'hui (Préface de la Chronique du temps de Charles IX)". Prosper Mérimée Prosper Mérimée "Mateo Falcone" suivi de Djoumane", "L'Enlèvement de la redoute"."C'est l'identité des modernes que Mérimée dérange : ses contes sont des comparaisons qui mettent côte à côte en les reliant historiquement les comportements humains anciens et présents. De ces comparaisons ressort le chemin parcouru par une civilisation qui reconnaît mal ses crimes barbares, rejetés en des contrées ou dans un passé lointains."Claude Colombini-Frémeaux & Alexandre Wong Pierre Bellemare trouve dans les récits du XIXe, publiés pour bon nombre d'entre eux dans les revues et les journaux de l'époque, l'occasion de nous faire réentendre une voix qu'on associe volontiers à l'esprit de la narration populaire, et ici, en particulier, à la forme du roman-feuilleton qui permit aux journaux, à partir de 1836, de s'assurer de la fidélité de leurs lecteurs et d'en accroître le nombre. Tous les grands romanciers sont passés par là : Hugo, Balzac, Dumas, Eugène Sue.