Un récit à la fois grave et solaire, qui raconte à la première personne, une vie telle qu'on ne l'imagine plus aujourd'hui et, en particulier, une... > Lire la suite
Un récit à la fois grave et solaire, qui raconte à la première personne, une vie telle qu'on ne l'imagine plus aujourd'hui et, en particulier, une enfance corse, à L'Ile-Rousse, en 1894.
" Les vieilles rues convergent, pour la plupart, avec leurs loghje en dos d'âne, vers cette place aux dalles inégales et bombées, fraîche sous l'ombre des platanes : une fontaine, un lavoir, le boulanger et toutes les familles qui se connaissent, s'entr' aident, tous les marmots mêlés : à qui ce garçon édenté, cette fillette rieuse, les mères affairées, les maris, les marins."
Une enfance à la fin du XIX e siècle sur les pavés de L'Ile Rousse, près de la place du " Canon ".
Les Baldini : Lola, la mère paisana, Joseph, le père pêcheur, les cinq filles autour du frère unique Emile.
Les veillées inoubliables à la lumière des bougies.
Les croyances immuables qui marquent à jamais la petite Marie.
La cueillette des olives en plein maquis, à la serpette pour Emile, ramassées à terre pour les filles.
Les voisins bruyants, les Ambrosi de l'étage du dessus, mais i vicini so cucini.
La pompe d'eau de la fontaine du village où " un jeune homme ne doit pas pomper trop fréquemment pour la même jeune fille, c'est compromettant ".
La découverte du continent, Marseille, terre fantasmée par les insulaires.
Le bleu de la mer alentour et le noir des femmes de marins.
Une vie qui épouse tous les contours d'une île fascinante, en Balagne, terre de l'olivier, entre mer et montagne.
Née à Marseille, dans une famille originaire de Balagne, région du nord-ouest de la Corse, Michèle Castelli a déjà publié La Veuve blanche aux Presses de la Cité.