Mystères et secrets dans l'Ardenne belgeForgelez, en Ardenne, dans les années 1950. Un village droit planté dans le terroir, avec ses traditions,... > Lire la suite
Mystères et secrets dans l'Ardenne belgeForgelez, en Ardenne, dans les années 1950. Un village droit planté dans le terroir, avec ses traditions, son dialecte, ses puissants et ses faibles. Arrive Choiron, le nouveau curé, qui, dans un instant de colère, laisse échapper une malédiction. Un jeune homme s'effondre, mort, dans la campagne. Comment ? Pourquoi ? Tout le monde s'interroge, à commencer par Choiron lui-même. Échappé à son milieu miséreux par la grâce du sacerdoce, promu intellectuel, professeur admiré, il a déjà appris à ses dépens qu'un prêtre reste néanmoins un pion entre les mains du haut clergé. Réduit à l'état de « curé crotté », le voilà aux prises avec le troupeau de Dieu, le vrai.Armel Job vous plongera grâce à ce thriller historique à suspense au cour de la région ardennaise des années 1950. A PROPOS DE L'AUTEUR Agrégé de philologie classique, Armel Job a été pendant plusieurs années professeur de grec et latin avant de quitter le monde de l'enseignement pour se consacrer à l'écriture. Cette reconversion a été saluée par de nombreux prix littéraires. Auteur principalement de romans, certaines des ouvres d'Armel Job ont été adapté pour la télévision ou au théâtre. EXTRAIT Ce matin, l'abbé Lucien Choiron est arrivé à la cure, vers les huit heures. Il est descendu d'une tapissière que personne n'avait jamais vue. Sur les portières étaient marqués le nom et l'adresse d'une firme de Haute-Ardenne. Deux déménageurs rougeauds qui parlaient un wallon nasillard se sont mis à sortir quelques meubles et des dizaines de boîtes en carton. L'abbé Choiron leur prêtait main-forte. Il indiquait les emplacements et faisait quelques recommandations quand ils attrapaient des objets fragiles. C'est un petit homme dru, les cheveux en brosse et les traits taillés à la hache. Il a un air engageant, mais on sent bien qu'il s'y force. Naturellement, il imposerait plutôt le respect, la crainte même.