Madeleine Delbrêl (1904-1964) a cherché à comprendre la foi qui l'a « éblouie » un 29 mars 1924, après une période d'athéisme par une lecture... > Lire la suite
Madeleine Delbrêl (1904-1964) a cherché à comprendre la foi qui l'a « éblouie » un 29 mars 1924, après une période d'athéisme par une lecture intensive d'auteurs spirituels a nourri sa soif, parmi lesquels les saints du Carmel. Ce livre met à jour l'influence de cette spiritualité chez Madeleine et fait apparaître la connivence profonde qu'elle a entretenue tout au long de sa vie avec les réformateurs du Carmel, Thérèse d'Avila et plus particulièrement avec Jean de la Croix. La rencontre de Dieu, dans l'expérience de la nuit de la souffrance et dans la recherche de la beauté, la contemplation comme transformation de la personne et vie missionnaire en sont quelques points communs. Mais si Madeleine puise dans cet héritage, elle l'actualise par le questionnement propre de son temps : l'athéisme croissant provoque ainsi le croyant à une conversion permanente, qui s'incarne dans un amour fraternel toujours plus dépouillé de soi et répondant à l'amour de Dieu.