1950, la guerre entre le Nord et le Sud éclate en Corée. Dans un pays dévasté où chacun tente de survivre, Mongsil, une petite fille, s'occupe de... > Lire la suite
1950, la guerre entre le Nord et le Sud éclate en Corée. Dans un pays dévasté où chacun tente de survivre, Mongsil, une petite fille, s'occupe de sa sour qui vient de naître, après la mort de leur mère. Dans un pays décimé par la guerre, chaque repas est à conquérir ; chaque nuit, un toit est à trouver. La force de Mongsil réside dans le fait de ne jamais baisser les bras. Avec l'aide de voisins bienveillants, elle va surmonter les épreuves que l'époque envoie à tout un peuple. Ce roman, qui résonne étrangement dans la période actuelle, est une ode à la solidarité, au partage, au désir de ne pas succomber aux épreuves collectives quand tout vient à manquer. Avec son regard innocent, la petite fille devenue une héroïne conserve sa foi en l'humanité. Avec Ma sour Mongsil, KWON Jung-saeng (1937-2007) signe une ouvre phare de la littérature coréenne. Des générations entières de Coréens ont lu ce roman. Une fondation-musée lui est même consacrée. À PROPOS DE L'AUTEURKwon Jung-saeng est né sous le nom de Gyeong-su à Tokyo, au Japon, en 1937. Peu de temps après la Libération, en 1946, il rentre en Corée. Comme il est extrêmement pauvre, il n'a jamais reçu d'éducation formelle. Au lieu de suivre une scolarité classique, il travaille ici ou là en tant que commis, et recourt parfois à des paris ou à des jeux d'argent pour survivre. En 1967, il s'installe à Andong, dans la province de Gyeongsangbuk-do et travaille en tant que gardien d'église. Sa première publication s'intitule Popo du chiot (Paquet édition, 2006) ; elle a été publiée en 1969 dans le magazine Gidokgyo gyoyuk. En 1971, son histoire L'Ombre de l'agneau lui permet de remporter le Concours littéraire du printemps parrainé par le journal Daegu Maeil Sinmun, et en 1973, Maman et la veste de coton lui permet de remporter le Concours littéraire organisé par le journal Chosun Ilbo. Dans ses dernières années, il tombe malade, et décide alors de léguer tous ses biens à des organismes de bienfaisance en Asie et en Afrique, y compris ceux de Corée du Nord. Il a également demandé que sa maison soit détruite, que son corps soit incinéré et ses cendres soient dispersées dans les montagnes derrière sa maison.