Depuis toujours, Nicholas Aumais se passionne pour la littérature jeunesse. Après des études en linguistique, il a été directeur des communications et de la promotion pour Bayard Canada Livres. Il est également traducteur et auteur de plusieurs albums jeunesse dont La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire du mal !, tiré du film d'animation La Guerre des Tuques 3D.
Artiste au pluriel, Sophie Cadieux a tracé son propre chemin dans l'espace théâtral montréalais en alignant plus d'une trentaine de titres.
Créatrice réfléchie et audacieuse, c'est au cours d'une résidence de trois ans au théâtre Espace Go que la comédienne a posé un regard sur son rôle d'artiste, sur sa vie de femme-citoyenne, et aussi sur la trace qu'elle laisse à travers les traces des autres. C'est en 2014 qu'elle y a signé sa première mise en scène de la pièce intitulée Tu iras la chercher et c'est en 2016 qu'elle a été l'heureuse récipiendaire du Prix de la critique de l'Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) pour la meilleure interprétation féminine lors du spectacle 4:48 Psychose, où elle a livré une performance à couper le souffle.
Elle a été cofondatrice et codirectrice artistique du Théâtre de la Banquette arrière, une troupe d'interprètes qui fête ses 18 ans d'existence cette année, compagnie dont la démarche donne naissance à des créations contemporaines et à une écriture d'acteurs où se côtoient ludisme et engagement et où Sophie Cadieux peut laisser toute la place à la création, toujours avec le souci de développer un langage commun et d'exprimer ses réflexions actuelles et ses préoccupations sociales.
Excellente improvisatrice, c'est en début de carrière que Sophie Cadieux est le récipiendaire du Trophée Pierre Curzi- Recrue de l'année, remis par la Ligue Nationale d'improvisation (LNI), ligue qui fait partie des premières années de son exploration. Au petit écran, on a pu apprécier l'étendue de son talent d'interprète dans plusieurs séries québécoises où elle est apparue, et plus particulièrement dans la série Rumeurs, en début de carrière, où elle s'est fait connaitre du grand public grâce à son interprétation touchante de la colorée Clara.
Elle fut également en nominations pour plusieurs rôles (Les Lavigueur, la vraie histoire, Stan et ses stars) mais c'est dans la série jeunesse intitulée Watatatow que lui a valu une nomination dans un premier temps, ainsi qu'un prix Gémeaux l'année suivante, pour ce premier rôle d'importance à la télévision. Depuis les deux dernières années, on a le plaisir de la voir à la barre de la série Lâcher prise, rôle pour lequel elle a raflé un prix d'interprétation l'an passé et pour lequel elle est en nomination, encore cette année au Gala des Gémeaux, le gala télévisuel le plus estimé dans l'industrie au Québec.
De plus, en juin 2018, toujours pour Lâcher prise, elle a été nommée pour la Nymphe d'Or dans la catégorie « Meilleure actrice » dans le cadre de la 58e édition du Festival de la télévision de Monte-Carlo, Monaco. Au cinéma, elle n'est pas en reste puisqu'elle a notamment fait partie de la distribution des films La vallée des larmes de Maryanne Zéhil, Funkytown de Daniel Roby, Tromper le silence de Julie Hivon, Jaloux de Patrick Demers, Les Rois mongols de Luc Picard, ainsi que du court métrage Quelqu'un d'extraordinaire, de Monia Chokri.
Nous sommes tous d'avis que du haut de ses 41 ans, Sophie Cadieux est devenue une grande architecte de l'art et une interprète incontournable; la reconnaissance de ses pairs est indéniable et le public l'a adoptée. Sa démarche sincère et son jeu éblouissant ne peuvent que nous renverser et nous surprendre.