L'écrivain ouvre dans la solitude mais il n'est pas seul au monde. Le produit de son travail a de multiples usages qui alimentent la culture et le commerce.... > Lire la suite
L'écrivain ouvre dans la solitude mais il n'est pas seul au monde. Le produit de son travail a de multiples usages qui alimentent la culture et le commerce. C'est là que ça se gâte. La littérature est-elle l'expression d'un regard singulier ou du prêt-à-porter, du rapidement consommable. L'écriture est-elle le chant des mots ou un produit de supermarché ? L'écrivain doit-il (peut-il) choisir entre prendre la pose pour la postérité du haut de sa tour d'ivoire ou faire partie du peloton fringant qui suit au pas de charge le fanion de la littérature à la mode ? À la mode de quand ? La date limite de validité est inscrite dessus. M.. C.