Biographie de Fabrice Rinaudo
Par le jeu des migrations siciliennes, Fabrice Rinaudo est né au sommet d'un terril. Il y avait des cailloux dans son berceau, sa bouche et ses godasses. Il aimait aller à la kermesse, à la ducasse et aimait les baraques à frites et le ball-trap. Et aussi un étang rempli de truites et d'épinochs. Mais pas trop les feux d'artifice. Un peu après, il tombe du terril, abandonne la chicorée et déboule (de pétanque) dans le Sud.
Passe alors de Pierre Bachelet à Slayer sans pour autant abandonner le premier pour le second ; a participé à l'aventure du Patriote, journal progressiste de la Cote d'Azur en tant que chroniqueur littéraire et continue sans rapport aucun de marteler des fûts de batterie au sein de plusieurs groupes. Études cordiales, orientation dans le champ du social qu'il cesse de cultiver une quinzaine d'années plus tard pour prendre le chemin des métiers du livre (c'est-à-dire inscrit à Pôle Emploi).
Premier rêve secret : devenir le troisième batteur des Melvins (ça y est, c'est plus un secret). Deuxième rêve secret : devenir Raymond Chandler.