Liquidambar est un chant funèbre à la mémoire du père de l'auteure, le philosophe mexicain Luis Villoro, défenseur du zapatisme. Sont évoqués l'épuisement,... > Lire la suite
Liquidambar est un chant funèbre à la mémoire du père de l'auteure, le philosophe mexicain Luis Villoro, défenseur du zapatisme. Sont évoqués l'épuisement, la souffrance, la peur, la perte de l'être cher, mais aussi le passé qui revient avec ses bons souvenirs, puis la résignation et la réconciliation de la poète avec elle-même. Tout le texte est pris dans un vaste réseau d'analogies interconnectées entre l'humain et le végétal, la vie organique et celle du langage, entre le sang, les battements du coeur et la résine qui suinte sur l'écorce de l'Arbre d'ambre, entre la lutte sociale et la poésie, la disparition et le renouveau. Cette magnifique suite de poèmes de l'agonie, de la douleur et de la mort ? bel hommage d'une fille à son père ? est également, en dernière instance, un hymne à la solidarité, à la vie.
Carmen Villoro a publié des essais, des contes pour enfants et de nombreux recueils de poésie. Son recueil Liquidámbar (2017) a été traduit en italien (2020). Elle a obtenu le prix Jalisco en 2016 et le prix Gutiérrez Vega en 2018.