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Les règles relatives aux limitations de vitesse sur les différents réseaux routiers se situent au confluent de logiques antinomiques : les impératifs de sécurité de toutes les catégories d'usagers, mais aussi les souhaits de préservation de l'environnement et de maîtrise de l'énergie, plaident pour la modération des vitesses. A l'opposé, les vitesses de pointe toujours plus élevées des véhicules, les progrès réalisés dans la conception et l'exploitation des routes rendent possible la pratique de vitesses de plus en plus élevées. Plus généralement, les dépenses pour les infrastructures à grande vitesse (autoroutes, TGV, aéroports) ont progressé plus rapidement dans les années quatre-vingts que les dépenses pour les autres réseaux, ce qui témoigne de l'intérêt que portent les différents acteurs à la réduction des temps de parcours.