Biographie de Paul Eluard
Au sortir de la Grande Guerre et grâce à Paulhan, Paul Eluard (1895-1952) se lie avec Breton et les proches du mouvement Dada : Aragon, Soupault, Tzara, Ernst. Aux côtés de Breton, il joue un rôle majeur dans le surréalisme, que les poèmes au sombre éclat de Capitale de la douleur (1926) incarnent dans sa richesse et sa pureté.
Les plus grands artistes comptent parmi ses amis : Chirico, Man Ray, Dalí, Picasso.
À partir de 1936, le surréalisme ayant rejeté l'URSS, Eluard revient au Parti communiste, entrant dans la clandestinité pendant la guerre. Avec Au rendezvous allemand, il donne à la Résistance sa consécration poétique. Dévasté en 1946 par la mort de Nusch, il lui survivra jusqu'en 1952, servant le Mouvement de la paix et donnant un nouvel accent à sa poésie amoureuse.
Seghers a publié certains de ses plus beaux textes : Poésie involontaire et poésie intentionnelle, L'Immaculée Conception (avec Breton), Souvenirs de la maison des fous (dessins de Gérard Vulliamy), Derniers poèmes d'amour, Le Poète et son ombre, et le poème-objet illustré par Fernand Léger, Liberté, j'écris ton nom.