Chaque semaine, j'écoute Paul Léautaud à la « chaîne » nationale. J'aime surtout ses silences ; j'aime aussi les bruits de sa canne, ses petits... > Lire la suite
Chaque semaine, j'écoute Paul Léautaud à la « chaîne » nationale. J'aime surtout ses silences ; j'aime aussi les bruits de sa canne, ses petits rires hennissants, et les non, nen, nin ! dont il scande ses colères. Je souffre un peu de le sentir en représentation. Quelle étrange faiblesse, pour un homme qui dénonce les vanités littéraires, se moque du public et chérit la solitude, que d'en prendre à témoin quelques millions d'auditeurs.