Cette correspondance regroupe plus d'une centaine de lettres inédites de 1952 à 1971, année de la mort de l'auteur. Elle est accompagnée d'un texte... > Lire la suite
Cette correspondance regroupe plus d'une centaine de lettres inédites de 1952 à 1971, année de la mort de l'auteur. Elle est accompagnée d'un texte de présentation, Lettre à un ami, et d'une postface, Le pacte secret, de Paul Placet, ainsi que de nombreuses notes et références à d'autres correspondances. L'ampleur de la période et la continuité du lien qui unit les deux hommes font de ces pages un événement pour comprendre l'ouvre complexe et parfois réduite à son aspect marginal. Elles éclairent, nuancent et renforcent la vision des livres et des lieux : le Mont Athos, Domme, le désert, la Vézère et l'Afrique.
Il y a chez moi une fatalité de voyage et d'instabilité, d'autant plus grande que, mettant le meilleur de ma vie dans mes livres ou dans ma peinture, je ne perds rien en brisant tout derrière moi ; j'emporte les livres et les tableaux comme les nomades emportent leurs dieux.
François Augiéras à Paul Placet
décembre 1962