Je t'aimais bien, l'écolo. Avec ta deuche fumigène et tes cheveux en broussaille, tu étais tendre et folklorique, un peu ridicule, mais tellement chouette.... > Lire la suite
Je t'aimais bien, l'écolo. Avec ta deuche fumigène et tes cheveux en broussaille, tu étais tendre et folklorique, un peu ridicule, mais tellement chouette. Tes rejetons, je les aime bien aussi. Mais parmi eux se sont glissés les jeunes loups aux dents longues de l'écolo-business qui hurlent, dès qu'on les touche, qu'ils font partie d'espèces protégées. Il y a les terribles Templiers Verts qui ont revêtu une armure chevaleresque de Croisés de la Nature. Il y a les adorateurs mysticouillons de notre planète Gaia. Et puis la horde de ceux à qui le fond de l'air pollué profite. Une aubaine pour faire prospérer de l'oseille qui se dit bio - au fait, vous aviez remarqué la couleur du dollar ?