La main de Moscou ? La peur d'aller au pouvoir ? La revanche des "durs" ? La nostalgie du ghetto ? La tentation d'un "compromis historique" à la... > Lire la suite
La main de Moscou ? La peur d'aller au pouvoir ? La revanche des "durs" ? La nostalgie du ghetto ? La tentation d'un "compromis historique" à la française ? Un irrésistible penchant pour la solitude ? La crainte de tirer les marrons du feu pour les socialistes ? Le parti communiste ne préfère-t-il pas à tout prendre être le premier dans l'opposition que le second au gouvernement ? Quand il devint évident que la négociation sur la mise à jour du programme commun entre les partis de gauche déboucherait sur un échec, les interrogations fusèrent de toute part dans la presse, à la radio, et à la télévision. Interrogations diverses, parfois contradictoires mais qui présentaient en général un dénominateur commun : c'était le parti communiste qui pour d'obscures et inintelligibles raisons larguait les amarres et prenait la responsabilité de la rupture. Dans cette Lettre ouverte à ceux qui se réclament du socialisme, René Andrieu répond de manière précise à ces questions et remet les choses au point : les communistes n'ont qu'une stratégie, celle de l'union de la gauche. Ils ne l'abandonnent pas, ils ne l'abandonneront jamais. Leur objectif n'a pas changé : créer les conditions pour que les partis de gauche aillent au gouvernement le plus tôt possible afin de mettre en ouvre ensemble, dans l'égalité des droits et des devoirs, une politique nouvelle qu'ils auront définie ensemble.