Né en 1971 à Fontenay-aux-Roses, en Région parisienne, Richard Marazano est un adolescent passionné d'arts, de politique et de sciences, profondément marqué par la personnalité de Robert Oppenheimer et par le mythe de Prométhée.
Également passionné par le cinéma (Billy Wilder, Lubitsch, Manckievicz, Arthur Penn... la liste est longue) et la littérature russe, Marazano se décide finalement pour des études de physique et d'astrophysique à la faculté d'Orsay, ayant d'abord hésité entre des études de cinéma et de bande dessinée.
En définitive, il débute dans le domaine de la bande dessinée, après avoir intégré le très prestigieux atelier des Beaux-Arts d'Angoulême, puis il fréquente l'atelier Sanzot pendant quelques années.
Il finit par s'expatrier en Belgique pour profiter de la cinémathèque de Bruxelles et de ses trois films muets quotidiens.
Son premier album "Humain trop humain", dessiné par Éric Dérian, paraît en 1995 aux éditions Le Cycliste.
L'année suivante, il publie, chez Soleil, le premier tome de la série "Zéro absolu", avec Christophe Bec. Les deux tomes suivants sortent en 1998 et 1999, suivis d'une intégrale en 2000. Parallèlement, il publie, toujours chez Soleil, le diptyque "Sidney et Howell", avec Moraes au dessin.
Marazano rejoint ensuite les maisons d'édition Les Humanoïdes associés et Carabas pour y publier, entre autres, la série "Dusk" (deux tomes parus entre 2000 et 2002), dessinée par Christian De Metter, et "Le Bataillon des lâches", one shot dans lequel il s'illustre en tant qu'artiste complet, aussi à l'aise au scénario qu'au dessin ou aux couleurs.
En 2003, il crée la série "Cuervos", qui se concentre sur la lutte contre les cartels en Colombie.
Dessinés par Michel Durand, quatre tomes sont parus entre 2003 et 2006, ainsi qu'une intégrale en 2009, chez Glénat. "Cuervos" rencontre un important succès critique et remporte des prix prestigieux, comme celui de la meilleure bande dessinée adaptable au cinéma lors du festival Cinéma et Littérature de Monaco en 2006.
Richard Marazano rencontre le succès public avec la série de science-fiction "Le complexe du chimpanzé" (2007-2008, Dargaud), dessinée par Jean-Michel Ponzio.
Cette série obtient le grand prix BD du musée de l'Air et de l'Espace, et Richard Marazano, lui, reçoit le prix du meilleur scénario.
Dès lors, Marazano multiplie les projets : "Minik" (Dupuis, 2008), avec Hippolyte ; "Aguirre" (2008, Carabas), avec Gabriel Delmas ; "Guerrero" (2008-2009, Carabas), avec Camille Le Gendre ; "Chaabi" (2007-2011, Futuropolis), avec Xavier Delaporte ; "Genetiks" (2007-2010, Futuropolis), avec Jean-Michel Ponzio ; la série de deux tomes "Eco warriors" (2009-2010, 12bis), avec Chris Lamquet...
Chez Dargaud sont récemment parus "Cutie B" (2008), "Le rêve du papillon" (2010-2014), "S.
A. M" (2011-2013), "Le Protocole Pélican" (2011-2013), en collaboration avec son complice Jean-Michel Ponzio, "L'expédition" (2012-2014), "Otaku Blue" (2012-2013), " Le monde de Milo" (2013-2015), "Alcyon" (2014-2015), autant de séries pour lesquelles il écrit les scénarios.
Richard Marazano est passionné par les récits de voyage, depuis l'Antiquité jusqu'au milieu du XIXe siècle, mais également par les cultures inca, aztèque et maya, précolombiennes plus généralement, ainsi que par les arts précolombiens et océaniens, notamment ceux de Papouasie - Nouvelle-Guinée.
La diversité de ses intérêts se retrouve dans ses oeuvres.
Guilhem est né le 20 avril 1972 à Rodez (France). Sa vocation de dessinateur, il envisage d'abord de la mettre au service de l'industrie. En 1989, il sort du lycée Monteil de sa ville natale armé d'un baccalauréat en mécanique et dessin industriel, puis il entreprend un BTS en mécanismes et automatismes industriels au lycée Rascol d'Albi.
Mais, habité par les héros du journal « Tintin » depuis son enfance, il préfère s'orienter vers la BD.
En 1991, Guilhem débarque à Bruxelles. Il s'y initie d'abord à son futur métier de dessinateur de BD en « schtroumpfant » au Studio Peyo. Parallèlement, il entame une collaboration avec le journal « Spirou ». Il illustre les pages rédactionnelles de l'hebdomadaire et réalise de courtes BD scénarisées e. a. par Salma, Gilson, Mazan et Zidrou. De 1992 à 1994, il y anime la série « La Tribu des Epithètes » écrite par Gilson.
De retour en France, Guilhem inaugure une collaboration de quatre ans avec « Le Journal de Mickey » et « Minnie Mag » (Disney-Hachette Presse) dont il anime graphiquement les articles et les jeux.
Il y met aussi en images la série « Entre Nous ». Il travaille par ailleurs comme illustrateur de brochures publicitaires et de jeux de société dont le « Vocabulon junior » pour Larousse. De 1995 à 1997, il dessine pour « Télé 7 Jeux », la série « Le Lézard ne dort que d'un oeil » sur des scénarios de Jean-Paul Rouland.
En 1998, Guilhem renoue avec les éditions Dupuis. Il y illustre six romans inspirés de la BD « Papyrus » de L.
De Gieter et y crée « Sélim le Marin » avec le scénariste Mazan. Il y fait aussi la connaissance du scénariste Pierre Veys avec qui en 2001, il signe les aventures humoristico-galactiques des « Space Mounties » (coll. Troisième Degré Lombard).