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Les médias font souvent référence à la " singularité " ou même " l'exception française ". En matière de gestion publique du religieux, force est de constater que la France occupe une position à part dans le concert international. La gestion par les pouvoirs publics français de la question des sectes, c'est-à-dire des groupes religieux controversés, constitue à ce titre un exemple particulièrement frappant. Les Témoins de Jéhovah occupent quant à eux une place singulière dans le paysage religieux français, puisque c'est le seul groupe controversé communément qualifié de " secte " par l'opinion publique qui bénéficie des avantages conférés aux cultes - avantages qui constituent autant d'indices de leur intégration progressive dans la société française. Alors qu'ils viennent de fêter le centenaire de leur présence sur le territoire, les Témoins de Jéhovah forts de 100 000 fidèles constituent bel et bien une exception dans le paysage religieux français. Mais ni la date d'implantation du groupe, ni ses caractéristiques démographiques ne suffisent à expliquer cette singularité. Pour la comprendre et l'expliquer, il convient d'étudier la controverse qui entoure les Témoins de Jéhovah en France, notamment depuis l'affaire du rapport parlementaire de 1995.
LA GESTION DE LA CONTROVERSE PAR LES TEMOINS DE JEHOVAH
Les témoins de Jéhovah et la loi républicaine
La communication au service de la prévention
La mobilisation des ressources
VERS UN REGLEMENT DE LA CONTROVERSE
Le statut d'association culturelle : un compromis entre les Témoins de Jéhovah et les pouvoirs publics français ? Vers un essoufflement du mouvement associatif des victimes de sectes