Débarquées en 1902 en Gaspésie, les Soeurs de la Charité de Saint-Louis quittent leur Bretagne natale pour échapper aux lois antireligieuses sévissant... > Lire la suite
Débarquées en 1902 en Gaspésie, les Soeurs de la Charité de Saint-Louis quittent leur Bretagne natale pour échapper aux lois antireligieuses sévissant en France. Dans le Québec d'avant la Révolution tranquille, la contribution des soeurs au système scolaire est majeure: écoles de rang, pensionnats, orphelinats, écoles normales Les soeurs tissent au fil des ans un large réseau d'institutions d'enseignement, de la Beauce à Lévis, en passant par Bellechasse, Portneuf et Québec. Avec l'ouverture d'écoles aux États-Unis et dans l'Ouest canadien, leur réseau d'influence s'étend au-delà des frontières du Québec.
La congrégation traverse les bouleversements sociaux et religieux des années 1960-1970 en diversifiant ses activités, créant de nouvelles oeuvres de charité et de justice sociale. Au même moment, l'essor des missions internationales offre aux Soeurs de la Charité de Saint-Louis une occasion de renouveau, pendant qu'au Québec la congrégation poursuit son oeuvre au service des populations démunies.
Détentrice d'une maîtrise en histoire de l'Université Laval, Émilie Guilbeault-Cayer a publié La Crise d'Oka. Au-delà des barricades en 2013 au Septentrion. Consultante en histoire depuis plus de dix ans, elle a collaboré à de nombreux projets en histoire autochtone et institutionnelle et en histoire urbaine.