"Là où nous avons, à la fois, l'obscurité et la lumière, nous avons aussi l'inextricable", écrivait Samuel Beckett. Si la lumière réside dans... > Lire la suite
"Là où nous avons, à la fois, l'obscurité et la lumière, nous avons aussi l'inextricable", écrivait Samuel Beckett. Si la lumière réside dans l'ineffable, l'ouvre de l'Argentin Jorge Luis Borges nous mène au plus profond de cette quête permanente d'un sens, qui n'a que la nuit comme issue. L'écrivain est porteur d'une tension nocturne, qui ne trouve sa réalisation que dans l'écriture. Le travail critique ne peut consister qu'à se nier en tant que tel, à la recherche, non de la clarté, mais de cette obscurité qui mène à l'origine de ce qu'est l'ouvre - une origine que Jorge Luis Borges met en scène dans une incessante répétition. C'est pas à pas, que l'on s'efforce ici de saisir un parcours qui ne mène nulle part, car il est justement le lieu où naît la littérature.