Bien que le courant musical « ?spectral? » soit à la source de nombreuses recherches, il apparaît que les percussions y tiennent une place particulière... > Lire la suite
Bien que le courant musical « ?spectral? » soit à la source de nombreuses recherches, il apparaît que les percussions y tiennent une place particulière qui n'a été que trop peu étudiée.
L'évolution de disciplines comme l'organologie, l'anthropologie ou l'ethnomusicologie a contribué à l'inclusion dans le vocabulaire des compositeurs de nombreux nouveaux instruments à percussion. Si l'on remarque que les spectres fournis par les percussions servent bien souvent à composer le timbre, c'est l'intérêt pour la perception qui pousse les compositeurs à considérer la sonorité globale des pièces par phénomènes de mémoire ou de seuils. Ceci amène une nouvelle manière de forger des sons sur certaines caractéristiques inhabituellement mises en avant comme la densité, la plage fréquentielle, la rugosité ou la granulation.
Le langage des percussions apparaît comme vecteur immédiat de l'expression des compositeurs et des interprètes, et le courant spectral semble bénéficier de cette exploration sonore.