Objet classique de la science politique, les partis politiques ont été quelque peu délaissés par la recherche depuis une vingtaine d'années. Ce désintérêt... > Lire la suite
Objet classique de la science politique, les partis politiques ont été quelque peu délaissés par la recherche depuis une vingtaine d'années. Ce désintérêt relatif est indissociable d'une recomposition des formes d'engagement et de participation politique, du déclin de la visibilité des idéologies et d'une certaine crise des modes de la représentation collective.
Pourtant, les partis politiques ne sont pas morts. Si la vision idéal-typique du parti de masse a été malmenée ces dernières années, les partis inventent ou découvrent de nouvelles pratiques et tentent de s'adapter à une société de gouvernance multi-niveaux. Ce livre propose de les questionner sous différentes perspectives : cadres d'analyse confrontés aux réalités contemporaines, fragmentation et individuation des organisations, brouillage et construction des identités, contraintes juridiques pesant sur les partis. Il fait le pari d'un état des lieux, empirique et théorique, volontairement pluraliste, et interroge de nombreux sujets, parmi lesquels : l'invention d'une social-démocratie à la française, les restructurations du néo-gaullisme, la mouvance chevènementisme, la place des adhérents dans les partis, l'audience des " alternatifs ", la parité, faire la politique sur Internet, pourquoi l'extrême droite gouverne en Autriche...