« La peur grandissait en elle, et autre chose encore, déjà peut-être l'angoisse mystérieuse de sa joie. »
En huit nouvelles, ce recueil fait... > Lire la suite
« La peur grandissait en elle, et autre chose encore, déjà peut-être l'angoisse mystérieuse de sa joie. »
En huit nouvelles, ce recueil fait le portrait d'autant de femmes à un moment charnière de leur existence : huit mondes intérieurs bouleversés par le rêve et le désir et par leur face obscure, l'envie et l'insatisfaction.
De manière originale, lucide et subtile, Clarisse Francillon éclaire, sans pathos, sans explications et encore moins de morale, ces moments où un grain de sable, une fêlure conspirent à nous faire baisser les bras, à décider « contre nous-mêmes ».
Très engagée politiquement, l'auteure a abordé dans ses ouvres des thèmes alors avant-gardistes : homosexualité, perte de repères chez les adolescents, condition des femmes. Loin de tout dogmatisme, ses écrits sont autant d'interrogations ouvertes et nuancées.
Publié en 1942 à L'Abbaye du livre, Les nuits sans fêtes est précédé dans cette nouvelle édition d'une préface inédite de Daniel Maggetti, professeur à l'université de Lausanne où il dirige le Centre des littératures en Suisse romande.
Née en 1899 à Saint-Imier, dans le canton du Jura, Clarisse Francillon a dix ans lorsqu'elle suit sa mère dans le sud de la France. Ses premiers textes (une nouvelle et un roman) paraissent en 1927. En 1934, les Éditions Gallimard publient son troisième manuscrit, Chronique locale ; suivront plus de vingt ouvrages qui paraîtront, pour la plupart, chez des éditeurs parisiens, à l'exception des ouvres qu'elle écrit pendant la Deuxième Guerre mondiale, au cours de laquelle elle vit en Suisse. Dès 1949, Clarisse Francillon se tourne également vers la traduction, notamment des ouvres de Malcolm Lowry. Elle s'éteint à Vevey en 1976.
Née en 1899 dans le canton du Jura, Clarisse Francillon a dix ans lorsqu'elle suit sa mère dans le sud de la France. Ses premiers textes paraissent en 1927. En 1934, les Éditions Gallimard publient son troisième manuscrit, Chronique locale ; suivront plus de vingt ouvrages qui paraîtront, pour la plupart, chez des éditeurs parisiens, à l'exception des ouvres qu'elle écrit pendant la Deuxième Guerre mondiale, qu'elle passe en Suisse. Elle s'éteint à Vevey en 1976.