L'invitation à suivre son coeur s'était déployée, à l'époque de la philosophie des Lumières, autour du projet d'une religion universelle et sans... > Lire la suite
L'invitation à suivre son coeur s'était déployée, à l'époque de la philosophie des Lumières, autour du projet d'une religion universelle et sans texte, aussi appelée "religion du coeur", dont le judaïsme était décrit comme l'anti-modèle. Etrangement, Heidegger affirme, comme les Lumières, que ce qui est stable et ferme en l'homme est le coeur. Comment entendre ces résonances ? C'est un long parcours à travers le texte biblique qui pourrait nous éclairer. La Bible enseigne que le coeur n'est pas bon, qu'il est malade et plein de détours. Et qu'il doit être circoncis. Quelle est la signification de cette étrange opération à laquelle Meschonnic avait donné le nom d'une "intime extériorité" ?