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Les journalistes auraient-ils oublié les principes et les valeurs qui ont donné ses lettres de noblesse au métier ? Quoi qu'il en soit, ils doivent aujourd'hui redéfinir leur rôle et reconquérir une image mise à mal par les dérapages de l'info-spectacle. Avec son Journal d'un chien, Jean-François Lacan, journaliste, nous fait comprendre de l'intérieur la situation d'un professionnel. Son départ du Monde et l'échec du quotidien La Truffe l'incitent sans complaisance à analyser ses pratiques et ses illusions. Michael Palmer, historien, suit, à travers le temps, les rapports des Héritiers de Théophraste avec les pouvoirs, les techniques, l'information, l'argent et l'opinion. L'on verra que les représentations du journalisme n'ont cessé d'osciller entre, d'un côté, l'inlassable combat, mené plume à la main, pour les libertés d'opinion et d'expression ; et de l'autre, la mise en cause des compromissions, voire le mépris pour ces messagers tenus responsables des mauvaises nouvelles qu'ils apportent. Denis Ruellan, socio-anthropologue définit Les frontières d'une vocation. Tour à tour professeur, savant, écrivain, observateur, partisan, publicitaire... le journaliste touche-à-tout gêne d'autant plus qu'il est indispensable. Est-ce parce qu'il dérange qu'il n'a jamais très bonne presse ?