« Le peuple romain est le premier qui ait revendiqué comme une mission providentielle le droit de commander à tous les autres peuples. » Jérôme... > Lire la suite
« Le peuple romain est le premier qui ait revendiqué comme une mission providentielle le droit de commander à tous les autres peuples. » Jérôme Carcopino retrace ici les grandes étapes de cet impérialisme qui, depuis Scipion l'Africain, avait engagé Rome dans le terrible engrenage : guerres, conquêtes, pillages... Il appartint à Jules César de rénover l'impérialisme romain et de le justifier en offrant à tous les sujets la réconciliation dans la paix romaine. Ses successeurs poursuivirent cette politique, et l'empereur Claude donnera, dans son célèbre discours de Lyon, la définition d'un empire fédéral où les vaincus d'hier fraterniseraient avec leurs vainqueurs. En plaçant ainsi sa force au service de la justice, Rome nous propose une expérience historique jamais renouvelée et à laquelle nous ne cessons d'aspirer : celle d'un empire enraciné dans les cours. .L'impérialisme du Sénat romain : l'orgueil des généraux et des proconsuls, la rapacité des hommes d'affaires. .Le « grand dessein » de Jules César : la paix romaine. .L'impérialisme renversé ou l'Empire sauvé par ses conquêtes : la grande dette contractée par l'Empire dans les Gaules.