Quand vous videz le grenier d'une maison familiale, vous êtes obligés de trier, nettoyer la poussière, toucher des objets qui se détruisent au contact... > Lire la suite
Quand vous videz le grenier d'une maison familiale, vous êtes obligés de trier, nettoyer la poussière, toucher des objets qui se détruisent au contact de l'air et vous tombent des mains, mais aussi de prendre connaissance de lettres, de cartes dont vous avez perdu la mémoire. L'aviez-vous seulement eue ? Et là, s'ébauchent des récits de vie. Celui que vous allez lire est celui d'une femme qui naquit sous le Second Empire et mourut l'année de la bataille de Diên Biên Phu. Elle avait traversé un monde dans lequel elle avait de moins en moins de repères et dans lequel elle errait de lieu de vie en lieu de vie. Son dernier domicile fixe date de 1896. Jusqu'à sa mort en 1954 elle vécut « chez » quelqu'un. Le deuxième roman de l'auteur reprend les mêmes principes que ceux du précédent, « Mutterland » : faire revivre certains membres de sa famille à partir de documents et de traces laissés par eux, elle prolonge ou réinvente les vies et les époques.