Résumé : Marianne, petite, restait près de la marche d'escalier, ne pouvant monter parce que le degré était trop haut. Alors que beaucoup d'êtres... > Lire la suite
Résumé : Marianne, petite, restait près de la marche d'escalier, ne pouvant monter parce que le degré était trop haut. Alors que beaucoup d'êtres rêvent de destinées exceptionnelles, elle ne désire plus tard que le lot commun, sachant qu'elle saurait le savourer en poète et en femme. Elle reçoit tout, et dans l'instant même tout lui est repris. Avec passion elle repousse cette exigence d'En-Haut, désirant seulement ce qui près d'elle rebute un autre cour choisi : « Vivre une vie médiocre, parmi des gens médiocres, et le plus médiocre serait peut-être moi. » Les souvenirs des jours morts auraient pu encore enchanter ses rêves, mais le poids de ce vivant qu'elle doit porter, dont la séparera toujours une barrière infranchissable, chargera-t-il sa vie d'une amertume quotidienne insoutenable ? Derrière les apparences qui feront crier à l'injustice, Marianne essaye de franchir ce degré trop haut, ce degré de pourpre, et croyant avoir tout perdu, puis acceptant de tout donner, elle saura enfin qu'elle a tout reçu. Ce beau livre, ce grand livre, est plus qu'une parabole, il porte vraiment le lecteur au cour de ce problème de la souffrance que tout être humain doit affronter un jour, parfois jusqu'aux larmes de sang. (Pour esprits formés)