« Chaque été une ou deux fermes isolées étaient frappées par la foudre. Quand celle-ci s'abattait directement sur le toit de chaume sous lequel... > Lire la suite
« Chaque été une ou deux fermes isolées étaient frappées par la foudre. Quand celle-ci s'abattait directement sur le toit de chaume sous lequel se trouvaient entreposés paille et foin pour la nourriture hivernale des bêtes, l'incendie inévitable prenait tout de suite une ampleur considérable, transformant presque instantanément la bâtisse en un immense brasier, sans qu'il soit possible de le combattre, aucun moyen de lutte ne se trouvant sur place. C'est pour cela qu'au premier coup de tonnerre retentissant la nuit, nous bondissions tous hors du lit, nous habillant à la hâte, pour nous rassembler dans la pièce principale et attendre dans l'angoisse la plus totale, la fin de l'orage. »