A priori, rien ne destinait Jean Van Hamme à devenir le scénariste le plus lu de la bande dessinée franco-belge actuelle. Rien si ce n'est une indéfectible envie de raconter des histoires ! À tel point qu'il abandonne une brillante carrière d'ingénieur commercial, au sein de diverses multinationales. Avant cela, en 1968, Jean Van Hamme avait toutefois réussi à ramener l'un des maîtres de la BD, Paul Cuvelier, à sa table à dessin en signant pour lui différents scénarios.
Une expérience concluante, qui l'entraîne à multiplier les collaborations avec les plus grands dans les années qui suivent. Au fil des ans, Van Hamme signe un nombre incroyable de séries, qui deviendront autant de succès retentissants. Il est capable de passer du folklore nordique de « Thorgal » à l'espionnage moderne de « XIII » ou « Largo Winch », ou de reprendre avec brio un monument tel que « Blake et Mortimer ».
Très éclectique, il creuse pourtant certaines thématiques au sein d'une oeuvre des plus denses : ainsi, ses héros le sont souvent malgré eux (« Thorgal » , « Histoires sans héros » ), accrochés par un univers hostile (« Thorgal » , « Largo Winch » , « Rani » ) ou une quête d'identité (« XIII » , « Western » ) persistante. Si, aujourd'hui, il entend se consacrer davantage au roman, au théâtre et à la télévision, Jean Van Hamme reste une pierre angulaire du 9e art.
En attestent ses multiples prix et autres décorations officielles.
A priori, rien ne destinait Jean Van Hamme à devenir le scénariste le plus lu de la bande dessinée franco-belge actuelle. Rien si ce n'est une indéfectible envie de raconter des histoires ! À tel point qu'il abandonne une brillante carrière d'ingénieur commercial, au sein de diverses multinationales. Avant cela, en 1968, Jean Van Hamme avait toutefois réussi à ramener l'un des maîtres de la BD, Paul Cuvelier, à sa table à dessin en signant pour lui différents scénarios.
Une expérience concluante, qui l'entraîne à multiplier les collaborations avec les plus grands dans les années qui suivent. Au fil des ans, Van Hamme signe un nombre incroyable de séries, qui deviendront autant de succès retentissants. Il est capable de passer du folklore nordique de « Thorgal » à l'espionnage moderne de « XIII » ou « Largo Winch », ou de reprendre avec brio un monument tel que Blake et Mortimer.
Très éclectique, il creuse pourtant certaines thématiques au sein d'une oeuvre des plus denses : ainsi, ses héros le sont souvent malgré eux (Thorgal, Histoires sans héros), accrochés par un univers hostile (Thorgal, Largo Winch, Rani) ou une quête d'identité (XIII, Western) persistante. Si, aujourd'hui, il entend se consacrer davantage au roman, au théâtre et à la télévision, Jean Van Hamme reste une pierre angulaire du 9e art.
En attestent ses multiples prix et autres décorations officielles, et son activité de président du Centre Belge de la Bande Dessinée.
Antoine Aubin est né en Normandie en 1967. Enfant, il est fasciné par les images et apprend à lire avec Tintin. Après des études supérieures, il se consacre au dessin et travaille à la demande, en atelier, produisant planches de bande dessinée et illustrations. Il publie alors régulièrement dans la presse Hachette-Disney.
L'album "Sur la neige", d'après un scénario de Wazem, paraît aux Humanoïdes Associés en 2004: la journée décisive d'un shérif, isolé par l'hiver, quelque part dans le Middle West.
Aubin présente un autre projet à différents éditeurs; Dargaud ne prend pas l'histoire, mais retient le dessinateur. En 2010, paraît « La Porte d'Orphée », deuxième tome de « La Malédiction des Trente Deniers », une aventure de Blake et Mortimer scénarisée par Jean Van Hamme.
Ensuite, Aubin dessine une nouvelle histoire imaginée par Jean Dufaux, « L'Onde Septimus » (2013), mettant en scène les deux héros anglais d'Edgar P. Jacobs.