L'Ordre de Malte a fait l'objet de multiples travaux historiques, mais l'auteur traite ici d'un aspect moins connu. C'est celui des activités maritimes... > Lire la suite
L'Ordre de Malte a fait l'objet de multiples travaux historiques, mais l'auteur traite ici d'un aspect moins connu. C'est celui des activités maritimes corsaires, non seulement de membres de l'Ordre, mais aussi des Maltais, ou même des étrangers, les exerçant sous son autorisation.
Leurs actions régulières et en course, sous le pavillon rouge à croix blanche, furent si multiples et si couronnées de succès que les musulmans surnommèrent ces marins Les Scorpions de la mer.
En effet, en dehors des campagnes officielles, qu'elles soient systématiques comme lors des « caravanes », ou en expédition militaire ponctuelle comme l'attaque d'Alger, toute une flottille de bâtiments très divers, de la galère à la barcasse, se livrait, sous armement privé, à la course. Ces expéditions, connues sous le nom de « corsaires », étaient destinées à engranger des profits, officiellement destinés à soutenir le premier type d'opération.
Mais ces chasses relevaient de processus plus compliqués qu'à première vue, et leurs buts étaient-ils si clairs ?
Claude-Youenn Roussel, chevalier des Arts et Lettres, lauréat de l'Académie de marine, spécialiste de la Bretagne et de la Marine au XVIIIe siècle, est l'auteur de nombreux ouvrages sur ces sujets.