En couronnant Les amours de l'oncle César, le jury du Premier Prix a rendu justice à une double tradition : celle de la chronique paysanne, avec son... > Lire la suite
En couronnant Les amours de l'oncle César, le jury du Premier Prix a rendu justice à une double tradition : celle de la chronique paysanne, avec son folklore, son patois, ses personnages typés comme ceux de la Commedia dell'arte. Et celle du conte gaillard, paillard, cher à Rabelais. Dans ce roman picaresque, baigné du parfum de la sauge, du romarin, et d'une omniprésente odor di femina, le plaisir de conter se déploie en toute liberté. Et si le lecteur s'étonne de ces garçons et de ces filles que ne semble effleurer aucun souci, sinon celui d'être heureux... c'est qu'il ne connaît pas les Gascons.