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Lefranc Tome 19

Londres en péril

  • Casterman

  • Paru le : 09/02/2013
Alors que Lefranc se remet des émotions du Maître de l'atome, Londres est secouée par une vague d'attentats à la bombe. Bien vite, le reporter découvre... > Lire la suite
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Alors que Lefranc se remet des émotions du Maître de l'atome, Londres est secouée par une vague d'attentats à la bombe. Bien vite, le reporter découvre que les dates des attentats correspondent toutes à des dates de victoires alliées sur l'occupant nazi pendant la Seconde guerre mondiale. Envoyé à Londres afin de partager sa découverte avec les policiers anglais, Lefranc fait l'objet d'une tentative d'assassinat pendant la traversée de la Manche.
Le journaliste réussit à jeter son adversaire à la mer. Dans la bataille, celui-ci perd une boîte contenant une mystérieuse orchidée. Tandis que les alertes à la bombe continuent à se succéder dans la capitale britannique, l'enquête de Lefranc au Royaume-Uni le mettra sur les traces d'une mystérieuse organisation d'anciens nazis baptisée Unsere Welt ("notre monde"), qui semble s'être donné pour but de rayer Londres à tout jamais des atlas de géographie...

Fiche technique

  • Date de parution : 09/02/2013
  • Editeur : Casterman
  • Collection : Lefranc
  • ISBN : 978-2-203-06604-5
  • EAN : 9782203066045
  • Format : Epub fixed layout
  • Nb. de pages : 48 pages
  • Caractéristiques du format Epub fixed layout
    • Pages : 48
    • Taille : 26 214 Ko
    • Protection num. : Digital Watermarking

À propos des auteurs

Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C'est au verso de ces pages qu'il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux. Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l'Histoire.
Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection. Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l'orientent d'autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique.
Il en reconnaîtra lui-même plus tard l'utilité, contraint qu'il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n'est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l'un des trois principaux représentants de l'école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr.
La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s'être beaucoup fréquentés et d'avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou.
Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tous ses engagements, il se fait assister pour les décors et la mise en couleur de ses bandes dessinées par un graphiste nommée Leblicq. C'est de cette association que naît le pseudonyme Marleb, obtenu par contraction de Martin et de Leblicq.
Cette collaboration prend fin au bout d'un an, mais Jacques Martin n'en continue pas moins d'utiliser ce patronyme masqué. Jusqu'en 1948, il alterne les séries réalistes avec les séries humoristiques. Le premier récit à suivre, dessiné pour Bravo est Lamar, l'homme invisible qui s'apparente fort à Flash Gordon dont les aventures paraissaient également dans l'hebdomadaire. Dans la foulée, il crée Oeil de Perdrix, nouveau héros dont la première aventure, Le secret du Calumet fut directement publiée en album.
Vers la même époque, il signe encore une autre série humoristique dont la première histoire s'intitule Le Hibou gris et qui est prépubliée simultanément dans deux quotidiens belges. Reprise l'année suivante dans un hebdomadaire (Story), il lui donne une suite, Le Sept de Trèfle qui peut être considéré comme un premier brouillon de ce que sera La Grande Menace. Toujours dans ce même intervalle de temps, paraît La Cité fantastique, une bande dessinée ayant pour thème la guerre.
Dès 1946, Jacques Martin conçoit un projet de journal pour jeunes qu'il baptise Jaky. Malheureusement le numéro un de l'hebdomadaire Tintin est sur le point de sortir, réunissant une impressionnante brochette de grands auteurs. Jaky échoue au fond d'un tiroir. Tout en poursuivant ses collaborations à Bravo et à Story, Jacques Martin pose sa candidature au Journal de Tintin. C'est en 1948, qu'il crée le personnage d'Alix, le proposant aussitôt à Raymond Leblanc, futur directeur du Journal de Tintin.
Alix l'intrépide paraît en feuilleton dans le journal des 7 à 77 ans, à partir du 16 septembre 1948. En 1950, J Autodidacte, Erwin Drèze est adepte de la ligne claire. Il débute au studio Aidans et réalise des strips pour le journal Vers l'Avenir. Passant ensuite au journal Tintin avec la série Louis Valmont, il reprend par après la série Arsène Lupin (adaptation des romans de Maurice Leblanc) en collaboration avec le maître du polar, André-Paul Duchâteau, aux éditions Soleil.
Il rejoint finalement l'équipe de Jacques Martin pour les voyages d'Alix (la Chine), et coréalise, avec André Taymans, une aventure de Lefranc Le Maître de l'Atome. André Taymans est né le 14 juillet 1967 en Belgique. Ce sont les aventures de Petzi le petit ourson, de Tintin et les dessins animés de Disney qui lui donneront le goût de la lecture et du dessin. Sa rencontre à l'âge de 15 ans avec un voisin nommé E.
P. Jacobs sera décisive. Durant deux ans, celui-ci lui inculque les astuces, trucs et ficelles du métier. C'est décidé, André deviendra auteur de BD. Après des études à l'Institut St-Luc de Bruxelles, il publie sa première histoire courte dans l'éphémère Tintin Reporter. C'est aux éditions Lefrancq, en 1998, qu'il publie son premier album, une adaptation de L'Homme aux orchidées de Rex Stout. C'est là aussi qu'il fait la connaissance d'André-Paul Duchateau et de Bob de Moor.
Celui-ci a succédé à Jacobs et termine Les trois formules du professeur Sato -Tome 2. Duchateau et De Moor l'amènent au Lombard, où ils officient comme directeurs littéraire et artistique. Ce sera Alex Nora avec Borille et Heuvel. Après un passage éclair chez Alpen et Dupuis, il signe avec les éditions Casterman pour qui il dessinera cinq albums des Aventures de Charlotte et quatre albums de Bouchon le petit cochon.
Ce n'est qu'en 1996 qu'apparaît pour la première fois Caroline Baldwin dans les pages du magazine À Suivre, série dont il signe le scénario et le dessin et qui deviendra très vite son principal cheval de bataille. Signalons aussi qu'en 2005, André Taymans met son crayon au service du génial Raymond Macherot pour redonner vie à la petite souris Sibylline. La même année, à la demande des éditions Casterman, il termine une aventure inédite de Lefranc, commencée près de 50 ans plus tôt par Jacques Martin.
André Taymans et Erwin Drèze - Lefranc Tome 19 : Londres en péril.
Lefranc Tome 19 Londres en péril
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