Les élections présidentielle et législatives davril-mai-juin 2012 ont abouti à lexpression dun « vote normal ». Normal, au sens indiqué dès les... > Lire la suite
Les élections présidentielle et législatives davril-mai-juin 2012 ont abouti à lexpression dun « vote normal ». Normal, au sens indiqué dès les années 1960 par le politiste américain Philip Converse, quand aucune force politique de circonstance ne parvient à détourner le vote dune victoire annoncée depuis plusieurs années, en loccurrence celle de la gauche. Normal, parce que lun des candidats à la présidentielle, François Hollande, a opposé cette posture politique au comportement « anormal » ou « hors normes » de ses challengers successifs : Dominique Strauss-Kahn et Nicolas Sarkozy. Normal, enfin, parce que le vote sanction de 2012 a frappé de plein fouet le législatif et lexécutif sortants, comme dans tous les pays européens en crise. Une telle « normalité » politique sera-t-elle tenable sur la durée de lexercice présidentiel ? Une « présidence normale » est-elle une erreur de tempo dès lors que le pouvoir et sa majorité sont confrontés à des difficultés majeures et à une conjoncture hors du commun ?
" [... ] Le vote normal se lit très facilement. Il permet de renforcer sa culture politique, de l'actualiser, et nous offre les statistiques les plus récentes disponibles sur la séquence de 2012". Eric Keslassy, "Pascal Perrineau (dir.), Le vote normal. Les élections présidentielle et législatives d'avril-mai-juin 2012" , Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2013, mis en ligne le 01 juin 2013, consulté le 19 juin 2013. URL : http : //lectures. revues. org/11634