Le village sacrifié

A travers ce roman, l'auteur va nous transporter dans un voyage qui va nous ramener au début du siècle dernier. Nous allons faire la connaissance du docteur Epitalbra, maire de la jolie commune « d'Harmonie » nichée à 2000 m d'altitude dans les Alpes. Celui-ci voulant apporter la modernité dans son bourg, va se rendre à la préfecture du département des Hautes-Alpes ( Gap) afin de tenter de convaincre le préfet du bien-fondé de l'arrivée de l'électricité dans son village. Devant le refus catégorique du représentant de l'État, s'ensuit alors entre le maire et le préfet une très vive altercation, qui aura des répercussions tragiques pour tous les habitants de la commune quelques années plus tard.
Jean Epitalbra qui est un battant ne se laissera pas faire, et rencontrera par le plus grand des hasards un ami d'enfance perdu de vue depuis très longtemps. L'ami en question, Léon Maroux, est un ingénieur des plus doué de sa génération. Les deux hommes vont décider d'un commun accord, de réaliser de toutes pièces une centrale électrique sur le territoire de la commune. Tous les concitoyens d'Harmonie faisant bloc derrière leur maire, vont s'atteler à la tâche gigantesque qui permettra à l'édifice de sortir de terre et leur apportera ainsi le confort de l'électricité. Le bourg qui ne comptait que 900 habitants en 1910, aura vu sa population plus que doubler au mois de juillet 1914.
Des industriels séduits par la douceur de vivre dans ce village d'altitude, ne vont pas tarder à s'y installer, profitant ainsi des prix très attractifs que le maire leur concède. Le 13 juillet 1914 alors que la foule assiste à un feu d'artifice en l'honneur de la prise de la Bastille, un gigantesque tremblement de terre les coupe totalement de la civilisation. Hommes et femmes réunies, ne vont pas se laisser abattre devant un tel coup du sort, et vont tenter de réaliser le percement d'un tunnel qui leur permettra de retrouver la liberté. Un roman à consommer sans modération et à surtout mettre entre toutes les mains.