"Je suis une de celles qui ont filé le sable pour cacher notre désarroi. Je vivais parmi les miens dans la plus grande fournaise de la terre. Là où... > Lire la suite
"Je suis une de celles qui ont filé le sable pour cacher notre désarroi. Je vivais parmi les miens dans la plus grande fournaise de la terre. Là où le temps s'égraine comme une étincelle qui n'en finit pas de se consumer. Je suis une fille du soleil, et de l'absence, qui a enfanté une douleur. La nuit ne cache rien de ma misère ni de ma transe. Là-bas, j'ai laissé mes pudeurs, moi qui habillais le sable avec ma propre sueur." Ce second roman, après Il était parti dans la nuit, continue d'explorer le thème cher à l'auteur des déplacements, forcés ou volontaires, de populations.