Il est des pages de l'Histoire que l'on voudrait n'avoir jamais été écrites : la Terreur est l'une de celles-ci. Une poignée d'hommes impose ses... > Lire la suite
Il est des pages de l'Histoire que l'on voudrait n'avoir jamais été écrites : la Terreur est l'une de celles-ci. Une poignée d'hommes impose ses idées, sa façon de penser, son système de gouvernement à tout un peuple, se maintenant au pouvoir en faisant régner la terreur. La peur est partout : dans la rue, les maisons, les prisons, et jusqu'au sein même de l'Assemblée et du Tribunal révolutionnaire. Toute personne peut-être déclarée suspecte, arbitrairement ou sur simple dénonciation : aussi bien le porteur d'eau, que l'évêque ou le général, le petit artisan comme le fermier général ou le magistrat. Nul n'est assuré de vivre demain, au point que la mort apparaît à certains comme une délivrance. Ce livre nous plonge dans le Paris de la Terreur, nous rappelle la traque des prêtres et des religieuses, l'extermination d'une partie de la population. Il nous dépeint l'horreur, la lâcheté, mais aussi le courage, la dignité de certains condamnés atteignant le sublime. La justice n'existe plus que de nom ; le tribunal est une machine bien huilée, qui ne juge pas, mais tue. Deux cents ans après l'horreur, il fallait écrire ce livre, afin de lever le voile de l'oubli, sur une période peu glorieuse de la Révolution, entachée du sang des Justes.