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D'après tous les sondages, neuf Français sur dix seraient favorables à une loi " d'ultime liberté " sur la fin de vie. Jean-Luc Romero, président d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, adjoint à la maire de Paris, livre son analyse de la législation et ses préconisations sur ce sujet en pleine actualité.
" Ce livre est un cri. Si notre vie nous appartient, il doit absolument en être de même pour notre mort. " (Line Renaud)
Le 15 juin 2021 à Berne, en Suisse, Jean-Luc Romero-Michel accompagnait pour son dernier voyage Alain Cocq qui, l'année précédente, avait demandé au président Macron, dans une ultime supplique, le droit de mourir dans la sérénité, la dignité et l'amour de ses proches, tant ses souffrances étaient devenues intolérables. En vain.
En quittant Berne, il a pensé au mot fameux de Montaigne : " La plus volontaire mort, c'est la plus belle. " Il s'est promis de tout faire pour que personne ne soit plus jamais contraint de fuir son pays, tel un paria, pour mettre fin à ses jours. Son " serment de Berne ".
C'est pour honorer sa parole qu'il livre ce texte engagé sur la fin de vie. Un débat devenu public, depuis qu'en avril 2023 une Convention citoyenne s'est prononcée à 75 % pour l'autorisation de l'euthanasie et du suicide assisté.
Il en rappelle les étapes historiques et les progrès dans le monde, dessinant ainsi les contours de la loi " d'ultime liberté " qui élèverait notre pays au nombre de ceux qui respectent les choix et les droits élémentaires de leurs concitoyens.