Lorsqu'au souffle généreux - porteur de liberté - de la Révolution, qui avait déferlé balayant l'Ancien Régime, succéda le vent glacé de la Terreur,... > Lire la suite
Lorsqu'au souffle généreux - porteur de liberté - de la Révolution, qui avait déferlé balayant l'Ancien Régime, succéda le vent glacé de la Terreur, chacun comprit que le temps était venu de payer le prix du sang. Et le couperet d'acier dans son carcan de chêne de la guillotine dressée en permanence, en fut le terrifiant symbole.
Les prisons regorgent de détenus, et les charrettes mènent au supplice les hommes et les femmes promis au « rasoir national ». La foule avide se presse sur leur passage, et les clameurs redoublent quand roulent les têtes au pied de l'échafaud.
Du sang qui coule aussi sur le sable des grèves lorsque la guillotine ne suffit plus, et que l'on fusille des fournées de condamnés.